samedi 1 mars 2025

Collège de la Lys: un site flambant neuf en 2026 pour les maternelles et les primaires de Ten-Brielen

 

La construction de l'implantation de l'école fondamentale du Collège de la Lys, site de Ten-Brielen, est en cours. Après avoir rasé l'ancienne école, en structures préfabriquées qui dataient de 1966, l'heure est à la reconstruction par la s.a. Interconstruct, de Mouscron. Le projet a été réalisé par le bureau d'architectes Oraes srl, de Blaton.


Une école qui possède un passé religieux

Dans le tome 35 de la Société d'Histoire, André Collie a relaté l'historique de l'école des filles de Ten-Brielen. Les Sœurs de l'Institut Notre-Dame, rebaptisé Collège de la Lys en 2013, ont occupé le couvent de Ten-Brielen dès 1875. Bien vite, une école primaire pour filles est annexée. Tout est rasé en 14-18, puis reconstruit. Il semble que la première "vraie" année scolaire de reprise soit 1924-1925.

De moins en moins nombreuses, les Sœurs quittent le couvent en juin 1964 ; le couvent est alors vendu en 1966. Pour que l'école perdure, des nouvelles classes sont créées dans un bâtiment préfabriqué rapidement construit en 1966. L'école du couvent, dont les matériaux sont de piètre de qualité, est démantelée. Sur son emplacement est construite l'actuelle salle polyvalente.

Devant la baisse du nombre d'élèves, la section primaire est transférée à Comines le 1er septembre 1976. En 1983, une aile du bâtiment est louée au centre pour handicapés "Le Village". Fin 2011, l'ASBL rejoint des locaux flambant neufs avenue François Geuten, à Comines.

Dans la foulée, une première puis une deuxième année primaire en immersion sont installées dans les locaux laissés vides par "Le Village".


samedi 22 février 2025

Ploegsteert : un Aldi bientôt deux fois plus grand

 

La société Aldi Real Estape, établie à Erpe-Mere, a introduit une demande de permis d'urbanisme en vue de démolir le magasin Aldi, chemin de la Banche, 91 à Ploegsteert et reconstruire une nouvelle surface commerciale. L'architecte est Draft & Project, de Louvain-la-Neuve.


La première opération consiste à raser le bâtiment qui contient le magasin Aldi et la boucherie Renmans. Rappelons que cette dernière a déjà pris les devants en louant 162 m² dans le bâtiment Extra, rue d'Armentières, à 450 mètres de la position actuelle. Depuis 35 ans, la boucherie Renmans était accolée à Aldi et ce sera plus le cas très prochainement puisque les travaux pour accueillir les nouvelles installations sont déjà bien avancés.

Pour ce qui est de l'Aldi, l'implantation globale actuelle sera maintenue, avec le respect de l'alignement avec la rue d'Armentières et le chemin de la Blanche, mais l'emprise du bâtiment sera bien plus étendue. Concrètement, la surface actuelle du terrain atteint 3 388 m² et le projet tel que dessiné nécessite 3 686 m². L'entreprise va donc acquérir 296 m² à l'arrière, zone qui servira uniquement d'accès et de zone tampon. Une grande partie du parking actuel sera donc occupé par le magasin lui-même, qui double de volume.

De 61 à 77 places dont 54 en sous-sol

La nouvelle construction va empiéter sur ce qui sert actuellement de parking, soit 61 places. Le projet prévoit 77 places, dont 3 PMR, avec 14 places le long de la rue d'Armentières (une PMR), 9 places le long du chemin de la Blanche et 54 places en sous-sol (deux PMR).

L'accès des clients se fera via la rue d'Armentières, en longeant le bâtiment côté salle "Aire de famille" avant d'accéder au sous-sol. Quant aux camions de livraison, ils arriveront via le chemin de la Blanche et disposeront d'un quai couvert pour limiter le bruit et donc les nuisances pour les riverains. Notons encore que le bâtiment sera plus haut que l'actuel: 5,65 m au lieu de 4,20 m et que le toit sera recouvert de panneaux photovoltaïques.


jeudi 19 septembre 2024

La cure de Bas-Warneton rénovée et étendue pour six appartements

 

La n.v. Genco, établie Steenakker, 11 à Wervik et représentée par Frankie Duverger, a introduit une demande de transformation et d'extension de l'ancienne cure de Bas-Warneton, chaussée de Warneton, 327.

L'auteur du projet est DPA Architectes srl, d'Houthem. La n.v. Genco a racheté l'ancienne cure à la Ville en vue d'y aménager trois appartements à deux chambres, un par étage. Parallèlement, dans le jardin de la cure, elle souhaite construire une extension au bâtiment actuel, en y bâtissant un immeuble de trois appartements.

La société est occupée à rénover la façade avant, qui sera conservée dans le respect de son architecture. Par contre, l'arrière, par laquelle se fera l'accès aux appartements, sera modifié.

En parcourant le dossier d'urbanisme, on apprend aussi que le bâtiment construit en extension est prévu avec une architecture plus contemporaine, "afin d'éviter tout mimétisme au faux-vieux. Sa volumétrie simple en plateforme permet de limiter la hauteur de celui-ci et de ne pas dominer le bâtiment existant. La brique de parement, d'un ton clair, permet également de ne pas alourdir l'ensemble."

Il est également prévu un appartement par niveau: un appartement PMR à une chambre au rez-de-chaussée et deux appartements à deux chambres, un par étage.

Les circulations verticales, soit les escaliers communs et l'ascenseur, sont disposées entre le bâtiment existant et son extension.

Huit places privatives de parking (dont une réservée aux PMR) et un abri pour une quinzaine de vélos sont prévus le long de la rue des Ormes. Le frêne et l'if qui se trouvent dans le jardin sont abattus, mais la plantation d'une haie est envisagée le long de l'immeuble.

M-F.Ph. l"avenir


vendredi 24 mai 2024

Rue de la Marlière à Houthem: 28 maisons de plus

 

Le premier projet consiste en la construction de 14 maisons unifamiliales de deux à trois façades, avec aménagement de voies lentes, d’un élargissement de voirie et d’une zone de retournement avec stationnement public. Concrètement, il est envisagé de construire quatre blocs jumelés et deux blocs avec trois maisons. Il s’agit de la phase 3 d’un projet de construction dans la rue de la Marlière où les deux premières phases ont déjà été mises en œuvre.

Le second projet, soit la phase 4, concerne également 14 habitations, dans la même configuration, dans une autre prairie de la rue.

Comines : les distributeurs Batopin dans la banque CBC, à la rue de la Gare

 

Une enquête publique en cours concerne l’installation d’un distributeur Batopin au sein de l’agence CBC, rue de la Gare n° 8 à Comines. L’enquête de deux semaines se termine le 16 avril. Le dossier est consultable au service urbanisme.

On y apprend que si une enquête publique a été requise, c’est parce que le site choisi ne répond pas tout à fait aux critères établis pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et qu’une dérogation est donc nécessaire.

Que se passera-t-il concrètement ? La façade la CBC sera modifiée pour installer la structure Batopin. Si ce lieu a été sélectionné, c’est en raison du positionnement de l’agence CBC, installée tout à proximité de la place, dans une rue commerçante de grand passage.

L’entrée actuelle de la CBC sera maintenue, avec accès aux bureaux de l’agence et une deuxième entrée sera créée, avec accès vers les guichets Batopin. Il y aura également possibilité de déposer de l’argent. Ce sont ainsi 53 m² de l’agence actuelle qui seront dédiés à Batopin, sachant que les distributeurs de la banque CBC vont disparaître.

Comines À la Fontaine: la brasserie Dubuisson relance le projet

 

Rappelons que, vu l’étroitesse de la façade du café, la société avait demandé à la Ville d’empiéter de 40 m² sur la place, suivant un plan établi par les architectes François Dieryck et Alexandre Letot. Le but était de construire une extension latérale d’un seul niveau, en majeure partie vitrée, allongée par une terrasse.

Le 20 mars 2023, le conseil communal avait octroyé à l’unanimité cette modification de voirie, avec une réorganisation de la circulation et, en corollaire, des places de parking en moins. Suite à la décision communale, cinq commerçants se sont unis pour déposer un recours auprès du gouvernement wallon, se répartissant les frais d’une avocate spécialisée d’Herseaux. Leurs griefs: le fait qu’un commerçant puisse privatiser une quinzaine d’espaces de stationnement sur une place publique. Le ministre Borsus leur avait donné raison.

La S.A. Immobilière Dubuisson vient d’introduire une nouvelle demande. L’enquête publique s’est ouverte ce vendredi et dure jusqu’au 6 mai. "Le projet est tout à fait identique, explique-t-on du côté du service urbanisme, avec la même extension vitrée. La seule différence est qu’il est mentionné que la modification de voirie souhaitée par la Ville n’est pas la volonté de la S.A. Immobilière Dubuisson. Les deux projets sont séparés."

A Comines, le Blokker abandonné au profit d’une maison

 

Concrètement, il s’agit d’acheter l’ex-maison et le cabinet médical des docteurs Domicent, à côté de la cure, occupée au rez-de-chaussée par l’Office du tourisme. Le bien à vendre comporte une villa, une annexe et une grande pelouse. La surface est de 2 300 m².

Tous les services à proximité

"L’ acquisition de ce site permettrait d’avoir un ensemble administratif en centre-ville, avec une facilité de communication entre nos services", a justifié la bourgmestre. Bien que ce soit une passoire énergétique, le bâtiment est sain. "C’est une opportunité qui nous tombe dessus et le propriétaire nous a contactés avant de mettre en vente."

Et de comparer les intérêts et le coût entre l’ex-Blokker et la villa. Rien que pour la démolition, l’ancien magasin, bâtiment délabré à désamianter, le coût s’élève à 423 000 € ! Globalement, les coûts de rénovation sont estimés à 1 880 000 € pour le Blokker et à 760 000 € pour le site de la rue de Warneton, hormis le prix d’achat. Le Blokker a été acheté en 2018 pour 260 000 €.

Autre point à signaler: en 2025, des travaux importants sont prévus dans l’hôtel de ville, subsidiés à 207 289 € par Ureba. "C’est une passoire énergétique: il y fait caillant en hiver et très chaud l’été. Trente agents doivent être déplacés début 2025 pour 5 à 6 mois de travaux." Où seront-ils replacés ? Diverses pistes sont analysées: location de conteneurs, d’un bâtiment ? etc. Toutefois, avec l’acquisition du site de la rue de Warneton, le problème serait résolu !

"Ne pas ralentir d’anciens projets à cause du nouveau"

Charlotte Gruson s'inquiète de l'impact de l'achat: "Le budget initial était très serré, répond Didier Soete. Mais il y aura en modification budgétaire 1 des possibilités d'examiner la chose."

"Il y a d'autres projets en cours: centre culturel, parc, etc. Je ne voudrais pas que d'anciens projets soient ralentis à cause du nouveau!", ajoute l'élue Action, qui signale que la majorité n'a rien fait pour le Blokker.


José Ryckebosh a demandé si le Blokker allait être revendu. Et quid du Café de la Colombe, aussi acheté par la Ville. " Si on acquiert la maison, on vendra le Blokker, répond la bourgmestre. Pendant la législature, nous faisons le tri dans le parc immobilier et avons vendu pour 305 799€. Sans compter 97 450€ reçus via la vente de matériel déclassé. Pour ce qui est de la Colombe, l'acte de vente vient juste d'être signé pour une procédure initiée en 2016!"

David Werquin: "Vous donnez des chiffres, mais on ne connaît pas le prix d'achat! Il faut aussi tenir compte de l'accord du comité d'acquisition."

Clémentine Vandenbroucke: "Nous avons l'opportunité d'évacuer un chancre: voilà un argument qu'il faut mettre dans la balance!"

Jean-Jacques Pieters: "Le magasin, rasé, permettrait de travailler de manière plus moderne, avec des open spaces, des puits de lumière, des bureaux plus confidentiels, etc. Si on compte par mètre carré, la rénovation coûtera la moitié que celle de la maison."

"L'estimation est sous-évaluée, renchérit Charlotte Gruson, à cause des demandes des services de secours et des normes. Quant à la revente du Blokker, elle ne sera pas facile. On se retrouvera avec un chancre! En plus, une villa est difficilement exploitable en bureaux et le jardin doit rester un îlot de fraîcheur au centre-ville".



Ferme Villez à Ten-Brielen: les sept gîtes sont abandonnés

 

En août 2022, le Cominois Bernard Durez a déposé une demande de certificat d'urbanisme en vue de raser la ferme exploitée autrefois par la famille Villez, chemin Onze, au numéro 12 à Comines Ten-Brielen.

Après avoir rasé le corps de logis et le vieux hangar, Bernard Durez souhaitait construire une habitation pour sa famille et des dépendances de ferme appuyées sur les 7 hectares de terres.

Un magasin était prévu pour vendre les produits de la ferme. En plus, il souhaitait construire sept gîtes.

Le dossier a été refusé!

Seul l’aspect agricole

Bernard Durez vient dès lors de proposer un nouveau projet urbanistique: tous les gîtes ont été supprimés et seul l'aspect agricole a été conservé.

Concrètement, il ne demande plus que la construction d'une maison unifamiliale et d'un hangar, avec entrepôt et magasin, en vue d'exploiter et de vendre la production maraîchère.

La création d'un verger de 1 833 ares est maintenue, de même que la rénovation du séchoir.