Concrètement, il s’agit d’acheter l’ex-maison et le cabinet médical des docteurs Domicent, à côté de la cure, occupée au rez-de-chaussée par l’Office du tourisme. Le bien à vendre comporte une villa, une annexe et une grande pelouse. La surface est de 2 300 m².
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"L’ acquisition de ce site permettrait d’avoir un ensemble administratif en centre-ville, avec une facilité de communication entre nos services", a justifié la bourgmestre. Bien que ce soit une passoire énergétique, le bâtiment est sain. "C’est une opportunité qui nous tombe dessus et le propriétaire nous a contactés avant de mettre en vente."
Et de comparer les intérêts et le coût entre l’ex-Blokker et la villa. Rien que pour la démolition, l’ancien magasin, bâtiment délabré à désamianter, le coût s’élève à 423 000 € ! Globalement, les coûts de rénovation sont estimés à 1 880 000 € pour le Blokker et à 760 000 € pour le site de la rue de Warneton, hormis le prix d’achat. Le Blokker a été acheté en 2018 pour 260 000 €.
Autre point à signaler: en 2025, des travaux importants sont prévus dans l’hôtel de ville, subsidiés à 207 289 € par Ureba. "C’est une passoire énergétique: il y fait caillant en hiver et très chaud l’été. Trente agents doivent être déplacés début 2025 pour 5 à 6 mois de travaux." Où seront-ils replacés ? Diverses pistes sont analysées: location de conteneurs, d’un bâtiment ? etc. Toutefois, avec l’acquisition du site de la rue de Warneton, le problème serait résolu !
"Ne pas ralentir d’anciens projets à cause du nouveau"
Charlotte Gruson s'inquiète de l'impact de l'achat: "Le budget initial était très serré, répond Didier Soete. Mais il y aura en modification budgétaire 1 des possibilités d'examiner la chose."
"Il y a d'autres projets en cours: centre culturel, parc, etc. Je ne voudrais pas que d'anciens projets soient ralentis à cause du nouveau!", ajoute l'élue Action, qui signale que la majorité n'a rien fait pour le Blokker.
José Ryckebosh a demandé si le Blokker allait être revendu. Et quid du Café de la Colombe, aussi acheté par la Ville. " Si on acquiert la maison, on vendra le Blokker, répond la bourgmestre. Pendant la législature, nous faisons le tri dans le parc immobilier et avons vendu pour 305 799€. Sans compter 97 450€ reçus via la vente de matériel déclassé. Pour ce qui est de la Colombe, l'acte de vente vient juste d'être signé pour une procédure initiée en 2016!"
David Werquin: "Vous donnez des chiffres, mais on ne connaît pas le prix d'achat! Il faut aussi tenir compte de l'accord du comité d'acquisition."
Clémentine Vandenbroucke: "Nous avons l'opportunité d'évacuer un chancre: voilà un argument qu'il faut mettre dans la balance!"
Jean-Jacques Pieters: "Le magasin, rasé, permettrait de travailler de manière plus moderne, avec des open spaces, des puits de lumière, des bureaux plus confidentiels, etc. Si on compte par mètre carré, la rénovation coûtera la moitié que celle de la maison."
"L'estimation est sous-évaluée, renchérit Charlotte Gruson, à cause des demandes des services de secours et des normes. Quant à la revente du Blokker, elle ne sera pas facile. On se retrouvera avec un chancre! En plus, une villa est difficilement exploitable en bureaux et le jardin doit rester un îlot de fraîcheur au centre-ville".
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