Warneton - Une partie de la Résidence Val de Lys était en friche. Grâce à un partenariat public/privé, trente-trois logements préfabriqués sont en vente.

Jeudi dernier, la société Modulart a convié les riverains à visiter la maison-témoin et à contempler la pose d’un bloc de trois logements par la grue.

En avril, la Société Wallonne du Logement, rue de l’Écluse 21 à Charleroi, a introduit une demande de permis d’urbanisme en vue de la construction de 33 logements et de la modification de la voirie communale, rue Val de Lys. La surface du terrain est de 9 029 m2 et la construction implique des logements avec un étage; ce qui n’était pas le cas du premier lotissement.

Le terrain est la propriété de la SWL, qui a repris les avoirs de l’ancienne Propriété terrienne qui a construit les logements de la résidence Val de Lys, début des années 80.

L’architecte est le Warnetonnois Damien Villez: «Il y a six ou sept ans, la SWL m’a contacté pour un projet qui ne s’est pas concrétisé. Finalement, la décision a été prise de signer un partenariat public/privé et de faire un deal avec un promoteur. La condition: avoir un tiers de logements accessibles aux revenus modestes, un tiers aux revenus moyens et un tiers aux revenus plus élevés. Le prix du terrain est calculé au prorata des revenus.»

Le projet implique la construction de 33 logements (21 habitations et 12 appartements), six places de stationnement et un trottoir de 1,5 m.

Une construction modulaireen béton

Devant une bonne vingtaine de riverains et partenaires, l’administrateur délégué de la SA Modulart, Ghislain de Changy, a présenté les avantages de la construction modulaire en béton: chantier rapide et propre, qualités acoustiques et thermiques, pérennité des matériaux, etc.«Carrelage, cuisine, salle de bains, électricité, etc.: tout est réalisé dans nos ateliers avec des conditions de travail optimales. Le transport se fait avec un maximum de délicatesse et de sécurité.»

Les modules sont posés sur le sol ou empilés: «En fonction des résultats du sondage de sol, ils sont posés sur des plots en béton ou sur dalle. Nous ne lésinons pas sur la stabilité.»

Dans une première phase, dix logements sont installés. «Il n’y a plus qu’à poser ses meubles et à aménager le jardin avec de tels clés-sur-porte. Les 23 derniers logements seront vendus sur plan et le futur propriétaire pourra choisir la cuisine, la couleur des faïences, etc.»

Ce projet novateur, qui est une première dans la région, rencontrera-t-il le succès?

 L’avenir nous le dira…

•  Marie-France PHILIPPO -