Lors du précédent
conseil, le point sur le plan stratégique de l’I.E.G.
2017-2018-2019 a été reporté parce que l’opposition s’étonnait
que la présentation de la plateforme du Pont Rouge soit postérieure
au vote.
L’occasion
pour Philippe Mouton de revenir sur cette «catastrophe écologique»
qu’est selon lui cette plateforme. «Il faut protéger les zones
humides et les biotopes exceptionnels. Les Flamands creusent de
nouveaux marais et nous, on va les remblayer! Même politique du côté
français. L’I.E.G. va nous bousiller nos paysages!»
Didier
Soete s’est voulu plus nuancé: «Une plateforme peut être
une bonne chose. La voie d’eau, c’est le transport de demain. Ce
qui nous gêne, c’est son emplacement, vu la proximité de l’usine
Clarebout, et le fait qu’elle soit reliée à la RN58. En plus, il
faudra construire une route aux frais du contribuable à travers des
terres qui, pour la plupart, ont déjà été acquises par Clarebout.
En conclusion, ne devrions-nous pas la construire à un endroit où
des travaux sont déjà envisagés?»
«Il
y a 15 ans que le PACO essaie d’avoir une plateforme à cet
endroit-là, répond Didier Vandeskelde. Parce que
c’est le seul qui convienne, car il faut savoir y amarrer deux
péniches de 180 mètres de long et donc disposer d’un quai de 400
mètres. Près des écluses, c’est impossible!»
Didier
Soete a ensuite demandé quel était l’avis de la bourgmestre ff.
Réponse de l’intéressée: «Une étude d’incidences est en
cours. Si un projet est introduit, nous analyserons ce qu’il en est
réellement. Pour l’instant, je ne prends pas position.»
Finalement,
le plan stratégique de l’I.E.G. a été validé, majorité contre
opposition.
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