Le SPW s’est enfin décidé à réaliser les travaux de modernisation de la traversée de Comines. Il faut dire qu’il y a urgence puisque le permis a été octroyé en janvier 2014 et que, en principe, il n’est valable que trois ans.
Ses travaux, établis sur 1 600 mètres, sont la conséquence d’une convention signée en 1982, entre la France, la Wallonie et la Flandre. À l’époque, la Wallonie s’était engagée à augmenter le gabarit de la Lys pour permettre la navigation de bateaux de 1 350 tonnes (soit 80 m de long; 9,5 m de large et 2,5 m d’enfoncement).
Toutefois, depuis les années 2000, le projet européen Seine-Escaut entend créer un nouvel axe de navigation reliant Paris, Anvers et Rotterdam au gabarit de 4 500 tonnes (27 mètres de large pour une profondeur de 4,5 m). Les Voies hydrauliques ont logiquement pris la décision d’adapter la traversée de Comines au gabarit de 4 500 tonnes. Dans ce cadre-là, à l’été 2010, la France avait rehaussé le pont-frontière cominois de 76 cm. À présent, il s’agit d’éliminer un méandre et d’approfondir le cours de la Lys.
Parallèlement, le SPW va effectuer des travaux d’amélioration des abords du pont, à Comines. Sont prévues: la rénovation complète de la rue du Fort; la démolition de l’ancienne douane, la création d’une rampe de mise à l’eau et d’un ponton flottant en amont du pont et la démolition de l’ossature de l’ancien pont de chemin de fer situé le long du chemin du halage. Ce dernier sera rénové partiellement et provisoirement, en attente de la nouvelle route portuaire.
Préalablement à ces réalisations, des travaux de remplacement de distribution d’eau, de gaz, des câbles d’électricité et de télédistribution, de l’éclairage public et des raccordements particuliers à l’égout public seront réalisés. Ils débuteront au plus tôt à partir de mi-avril.
Il est prévu de les réaliser en demi-chaussée afin de ne pas entraver le trafic vers le pont. Tout en sachant que le pont de Wervicq ne sera pas franchissable avant fin mai et qu’une partie du trafic est dévié vers le pont de Comines.
Le chantier devrait s’étendre sur six mois.
Marie-France
PHILIPPO - L'Avenir
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