vendredi 23 janvier 2015

Le Bizet - 220 logements entre ville et village

Les participants l’ont bien compris: la population bizétoise, qui se chiffrait à 2 578 habitants au 31 décembre 2014, risque d’augmenter fortement. L’entrée principale du projet urbanistique se fera via la rue d’Armentières. Pour ce faire, il est prévu d’exproprier et d’abattre le café «Le Sunlight» (médaillon).
Ce mardi soir, en lasalle «La Fanfare», l’ASBL Régie des Quartiers a organisé une assemblée générale citoyenne. Une quarantaine de personnes étaient présentes pour écouter le président et échevin Didier Vandeskelde. Ce dernier a détaillé les grandes modifications que connaîtra Le Bizetdans les années futures. Et elles sont multiples! À commencer par le Plan communal d’aménagement révisionnel «Espace sentier de Gand» et le Plan communal d’aménagement «rue des Briqueteux». Le PCAR vise à aménager un parc naturel à vocation didactique en milieu humide et semi-humide, en rive de Lys. Le PCA se veut une modification du plan de secteur à vocation urbanistique.
Le dossier, présenté en enquête publique en mai 2014, suit son cours.
Sa philosophie: Le Bizet compte un tissu commercial et une population denses. Toutefois, un no man’s land sépare un quartier d’habitations sociales et le centre. Comme la forte demande de logements ne peut être satisfaite, la Ville a acquis une zone de cinq hectares constructibles afin d’y réaliser une opération d’urbanisme intégré: logements privés et sociaux, équipements communautaires, zones de parking et de convivialité, parc naturel, etc.
«Pour l’heure, le plan est avant tout une réflexion sur l’utilisation du sol afin qu’elle ne soit pas anarchique. Rien n’est encore défini précisément. La construction se fera par phases et prendra des dizaines d’années. Il s’agit d’une vision d’avenir pour nos enfants et nos petits-enfants.»
Si le projet est essentiellement à vocation sociale, des promoteurs privés pourront acquérir des parcelles, tout en respectant les prescriptions urbanistiques. «Ce seront des habitations jumelées ou des blocs d’appartements avec une hauteur maximale sous corniche de 7,3 m. Pas question de bâtir une maison seule!»
Ce projet à plusieurs facettes, entre ville et campagne, devrait attirer une population sociologiquement variée.
Marie-Françe l'avenir

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